Mercedes-Benz GLC vs Infiniti QX50
22 juillet 2021,
Le segment des VUS compacts de luxe ne cesse de se raffiner et les joueurs qui y sont présents nous proposent des modèles de plus en plus intéressants. Lorsqu’on s’attarde à deux des vedettes du créneau, le Mercedes-Benz GLC et l’Infiniti QX50, on réalise à quel point on se trouve en présence de deux produits de qualité.
Cependant, parce que le GLC est un VUS de conception supérieur, il faut mal paraître son rival, ce qui en dit beaucoup sur la finesse Mercedes-Benz.
Voyons ce qui nous permet de l’affirmer.
Le style
L’Infiniti QX50 a une belle mine, mais il est difficile pour n’importe quel rival de Mercedes-Benz d’arriver avec un modèle qui va s’imposer en la matière. L’image projetée par le GLC est forte et surtout, elle va traverser l’épreuve du temps. À preuve, même si le GLC a été dessiné il y a plus de six ans, il est encore actuel. De son côté, la signature Infiniti, très reconnaissable, commence à être usée.
À bord
À l’intérieur, Infiniti a réalisé des progrès incroyables au fil des années. On se souviendra de l’époque plastique au début des années 2000. On a donc droit à de la qualité avec le QX50, mais chez Mercedes-Benz, on cultive la richesse des habitacles que l’on propose depuis des décennies. On se trouve ainsi, encore une fois, en présence d’un GLC qui se démarque.
Les mécaniques
Ici, la lutte n’est même pas serrée. Chez Infiniti, on propose un moteur unique, un 4-cylindres turbo de 2 litres qui est bon pour 268 chevaux et 280 livres-pieds de couple. Les prestations sont tout à fait correctes, mais on doit prendre ce qu’on nous donne.
Chez Mercedes-Benz, ce sont trois options qui vous attendent. D’entrée de jeu, c’est aussi un 4-cylindres turbo qui vous gâte avec 255 chevaux et 273 livres-pieds de couple. Puis, avec la version AMG 43, on passe à un V6 biturbo de 385 chevaux et 384 livres-pieds de couple. Enfin, la livrée AMG 63 S propose un V8 biturbo de 4 litres qui crache 503 chevaux et 516 livres-pieds de couple. On est ailleurs.
Mieux, Mercedes-Benz fait appel à une boîte automatique à neuf rapports pour gérer ses mécaniques (celle des modèles AMG est plus rapide à l’exécution). Infiniti a quant à elle recours à une transmission à variation continue. Si elle est efficace, elle met un frein au plaisir de conduire.
Et tout cela se confirme en prenant le volant du véhicule. Le GLC offre un équilibre et un agrément dont on rêve lorsqu’on se trouve aux commandes du QX50.